Une fatigue inexpliquée
Les mois d’hiver sont certes particulièrement fatigants car l’organisme doit à la fois lutter contre le froid et les microbes mais si la fatigue est persistante et sans cause apparente (manque de sommeil, grosse charge de travail, etc.), il peut s’agir d’un symptôme de la dépression saisonnière.
La fatigue se traduit par de la somnolence le jour et une difficulté à se lever le matin.
Un esprit embrouillé et des sautes d’humeur
Parfois qualifié de lunatique, le sujet dépressif peut avoir des sautes d’humeur, révélatrices d’un profond mal-être intérieur. C’est un symptôme fréquemment rencontré chez les personnes dépressives ayant du mal à gérer et à exprimer leurs émotions.
Cela se traduira au quotidien par de l’irritabilité, de la culpabilité, de l’impatience, un manque de concentration et une difficulté à prendre des décisions.
L’envie de pleurer ou un sentiment de tristesse permanent
Si la tristesse est une émotion faisant intégralement partie du registre des émotions humaines, elle est symptomatique d’un problème psychologique si elle s’inscrit dans la durée (durant les mois d'hiver dans le cas de la dépression saisonnière) et ne s’explique par aucune cause extérieure (deuil, problèmes personnels, etc.).
Elle est ainsi d’autant plus culpabilisante car le sujet dépressif pleure « pour rien » et ne sait pas pourquoi il pleure. Par ailleurs, il n'arrive pas à identifier que cette tristesse revient chaque hiver. Son entourage peut alors être tenté de le "secouer" mais cela est contre-productif.
L'envie de ne rien faire
Si le découragement et la lassitude se ressentent à la perspective d’une nouvelle journée, il faut penser à la dépression saisonnière.
On observe également un repli sur soi, une tendance à l’isolement et l’envie de ne rien faire avec un gros sentiment de culpabilité et de dévalorisation de soi.
Une migraine chronique
Les causes de la migraine sont nombreuses et souvent organiques. Elles peuvent toutefois être d’origine psychologique et liées à un état dépressif.
Si des migraines surviennent particulièrement en automne et en hiver sans explications a priori possibles, une consultation s’impose.
Une perte d’intérêt pour le quotidien
Les loisirs et activités qui donnaient le sourire deviennent pénibles ? Si la fatigue n’est pas en cause, il peut être bon de s’interroger : pourquoi n’ai-je plus envie de faire cette activité qui me procurait beaucoup de plaisir jadis ?
Toutefois, l’envie de rester sous la couette un dimanche matin plutôt que d’aller faire un footing n’est pas forcément révélateur d’une dépression saisonnière. Le manque d’envie doit s’installer dans la durée et être associé à d’autres symptômes pour faire penser à un épisode dépressif.
Un niveau de stress élevé
Le niveau de stress est accru chez l’individu souffrant de dépression saisonnière. Ne se sentant pas à la hauteur et ayant un seuil de tolérance peu élevé, il s’emporte facilement pour des broutilles.
Cet état peut engendrer des comportements compensatoires tels que la consommation accrue d’alcool ou des envies incontrôlables d’aliments sucrés pouvant entraîner une prise de poids.
Une perte de libido
Toutes les activités consacrées au plaisir étant laissées à l’abandon dans le cadre d’une dépression saisonnière, le sexe en fait partie.
La dépression entraîne généralement une perte de l'élan vital associée à une baisse de libido. Elle se traduit par une sécheresse vaginale chez les femmes et par des difficultés à maintenir une érection chez l’homme.
La prise d’antidépresseurs peut accentuer ces phénomènes.
Des insomnies
Dans le cas d’une dépression saisonnière, le cycle de sommeil est perturbé d’autant plus que le manque de lumière en période automnale et hivernale peut provoquer un déréglement de la production de mélatonine.
Réveils nocturnes, difficultés à s’endormir , à s’extirper de son lit le matin ou au contraire réveils très matinaux (4 ou 5 heures) avec impossibilité de se rendormir sont possiblement symptomatiques d’une dépression saisonnière.
Des douleurs et des raideurs
Des douleurs articulaires ou des raideurs peuvent survenir dans le cadre d’une dépression, notamment lors d’une dépression masquée, c’est-à-dire une dépression dont le sujet n’a pas conscience ou refuse catégoriquement et qui se manifestera surtout par des signes physiques plutôt que par un profond malaise psychologique (pensées morbides, tristesse, désespoir).
Ces douleurs nécessitent toutefois des examens médicaux pour écarter toute cause organique.