Lorsqu’on a du cholestérol, certaines précautions et mesures hygiéno-diététiques sont à adopter pour maintenir, voire pour faire baisser son taux de LDL.
Pratiquer une activité physique
Plusieurs études scientifiques ont démontré que l’exercice physique permettait d’augmenter le bon cholestérol et de réduire le mauvais cholestérol (= le taux de triglycérides).
Le taux de bon cholestérol serait ainsi jusqu’à 30% plus élevé chez les sportifs. L’effet est mécanique : durant un exercice physique, l’organisme va utiliser le cholestérol pour mieux fonctionner.
Manger du poisson 2 à 3 fois par semaine
Le poisson, et plus spécifiquement les poissons gras comme le maquereau, la sardine ou le saumon, est particulièrement indiqué dans les cas d’hypercholestérolémie grâce à sa richesse en acides gras insaturés et à sa teneur en Oméga-3.
Les Oméga-3 sont réputés pour faire baisser les niveaux de triglycérides dans le sang, ces derniers font partie de la famille des lipides, au même titre que le cholestérol.
Augmenter sa consommation de fruits et légumes
Les fruits et légumes, riches en fibres, et en antioxydants, contribuent à maintenir un bon état de santé général et participent à l’équilibre nutritionnel.
Les pommes notamment, grâce à la pectine qu'elles contiennent, participent à la baisse du taux de cholestérol si elles sont consommées au quotidien à raison de 3 par jour.
Utiliser des huiles végétales
Les huiles végétales telles que l’huile de tournesol, d’olive ou encore de colza sont à privilégier pour la cuisine et l'assaisonnement, afin de réduire l'ingestion de graisses saturées néfastes.
Pour tartiner, la margarine peut constituer une bonne alternative au beurre. Les huiles de palme et de coprah sont à bannir.
Dîner léger
C'est durant la nuit que le foie fabrique du cholestérol. Mieux vaut donc manger léger le soir, quitte à se rattraper le lendemain matin. Exemple de menu au dîner : une volaille ou du poisson accompagné de légumes + 1 fruit en dessert.
Le petit-déjeuner en revanche peut contenir des graisses, dans la mesure du raisonnable bien sûr, car elles seront utilisées au cours de la journée par l’organisme.
Diminuer les apports en graisses saturées
Certaines graisses sont bonnes pour la santé alors que d’autres sont néfastes. C’est notamment le cas de celles se trouvant dans le beurre, la crème, les charcuteries, les viandes grasses, les fromages gras, les sauces, les pâtisseries, viennoiseries, tartes salées et pizzas.
Tous ces aliments peuvent être consommées mais de façon ponctuelle. Concernant les viandes, préférez les viandes blanches (veau, dinde et poulet) aux viandes rouges.
Limiter l’alcool
Il n'y a pas de lien direct établi entre l'alcool et un cholestérol élevé.
Néanmoins, même si certains alcools possèderaient des vertus plutôt protectrices sur le système vasculaire, il a une toxicité sur de nombreux organes dont le foie qui synthétise le cholestérol.
Mieux donc consommer des doses modérées d’alcool.
Rester zen
Le stress augmente le rythme cardiaque et le taux de mauvais cholestérol.
Maintenir ou faire baisser son taux de cholestérol passe donc par des mesures diététiques mais aussi par une détente globale du corps et de l’esprit.
Méditation, activités artistiques, etc, permettent de garder la santé et favorise l’équilibre entre bon et mauvais cholestérol.